ITW. William Hervé (Beaujolais) " L'équipe la plus stable mentalement l'emportera"

Le finaliste de l'édition 2023 du Trophée Coupe de France, Beaujolais Basket a envie de retourner à Bercy, cette année. On fait le point, avec le coach William Hervé avant le choc en quart de finale face à leurs rivaux pour la montée, les tigres du Pays Salonais.

À quelques heures, d'une rencontre décisive, Beaujolais vise toujours un bon parcours en coupe.  Ils affrontent, ce samedi soir à Saint-Jean-de-Braye (Loiret), le club de Provence qui est tombé une seule fois... C'était face à cette équipe de Beaujolais. Pourquoi pas une nouvelle victoire pour l'expérimentée équipe de ces parcours ? Et un retour payant dans le Loiret pour l'ancien pensionnaire d'Orléans il y a une quinzaine d'années. 

"La grosse série de victoires aussi nous a fait tomber dans une forme de suffisance"  

William, votre groupe a connu quelques défaites évitables ces dernières semaines comment pouvez-vous expliquer cela ?

Nous avons connu un mois de janvier compliqué avec des soucis d'effectif liés aux blessures et malades. D'un côté l'équipe a su trouver les ressources pour gagner les matchs sur cette période mais de l'autre cote nous avons perdu du rythme et de la qualité sur les semaines d'entraînement. La grosse série de victoires aussi nous a fait tomber dans une forme de suffisance et nous l'avons payés cash face à des adversaires qui nous ont agressés physiquement. 

Année après année, Beaujolais devient une référence de la N2, il y a cette finale en 2023 à Bercy, une 3e place de championnat l'an dernier, quelles sont les ambitions de Beaujolais cette saison ?

Les ambitions du club sont de bien figurer en championnat en visant le top 5 chaque année et de jouer pleinement la coupe de France. Au delà des résultats il est aussi important que l'équipe véhicule une bonne image du club et des valeurs qu'il défend. 

À titre personnel, quel est votre sentiment de coacher à Beaujolais ? Souhaitez-vous vous y inscrire sur la durée ?

C'est ma deuxième saison à Beaujolais et c'est une belle aventure jusqu'à présent. Tout le monde semble y trouver son compte, cela m'a permis d'évoluer en coachant une équipe de haut de tableau NM2. C'était donc un bon challenge pour moi qui suis encore un jeune coach. Pour la suite je suis en fin de contrat ! Nous verrons donc ce qu'il se passe, il y a plusieurs cas de figures possibles. Pour le moment on se concentre sur le sportif c'est le plus important. 

Vous affrontez, le PSB 13, ce samedi au Trophée Coupe de France, quelles sont les ressources nécessaires pour battre l'équipe reine de ce championnat (N2) et donc l'éliminer de la compétition ?

Nous sommes la seule équipe à les avoir fait tomber cette année. Nous abordons donc la rencontre avec l'ambition de reproduire cette performance en mesurant la complexité de la tâche. Ils sont impressionnants de régularité, mais sur un match (sec) nous allons jouer le coup à fond. Bien sûr la dimension physique sera importante car Salon est très agressif des deux côtés du terrain et use ses adversaires au fil du match, mais je pense que l'équipe qui sera la plus stable mentalement l'emportera.